La dépendance aux réseaux sociaux

Dans son article de blogue L’objet social rend t-il accro aux réseaux sociaux en 2021 ?, Dany Brisson, étudiant du cours INF 6107 du la TÉLUQ, se questionne si les objets sociaux peuvent créer une dépendance.

 

Dany argumente que l'une des raisons pour lesquelles on utilise des objets sociaux dans les réseaux sociaux est le besoin d'estime que les gens ressentent, besoin identifié par Maslow.  Ce besoin se traduit par un besoin de reconnaissance et appréciation de la part des autres.  Il argument aussi que les objets sociaux comblent ce besoin, ce qui peut créer une dépendance à ceux-ci.  

 

Je suis partiellement d'accord avec lui. Je connais une personne qui publie des photos d'elle sur Facebook de façon presque quotidienne.  Les photos qu'elle publie constituent des objets sociaux car celles-ci permettent aux autres utilisateurs de ce réseau social d'entreprendre des actions.  Ces actions peuvent être des réactions comme «J'aime» ou «J'adore» (représenté par l'icône d'un cœur), ainsi que la publication de commentaires.

 

Les photos de la personne en question reçoivent régulièrement de nombreuses réactions «J'adore» et de nombreux commentaires positives et élogieux.  Il est évident que cette personne aime cela et que ces commentaires comblent son besoin d'estime, c'est-à-dire, son besoin de reconnaissance et d'appréciation de la part des autres.  En effet, cette personne me fait penser à une chanson dont le titre est «Insoportablemente bella» (insupportablement belle), laquelle parle d'une femme dont le seul désir est de se sentir flattée et écouter qu'elle est belle.

Personnellement, je pense qu'elle n'a pas nécessairement de dépendance aux objets sociaux qu'elle publie.  Il me semble plus raisonnable de déduire qu'elle a plutôt une très grande dépendance à ce réseau social, car celui-ci lui permet -par l'entremise des objets sociaux qu'elle publie- de combler son besoin d'estime, de reconnaissance et d'estime de la part des autres.